Le slogan de Trésya

L'habit ne fait pas le moine, mais c'est à l'habit qu'on reconnait le moine.
Le tailleur ne fait certes pas la dirigeante, mais c'est au tailleur qu'on reconnait la dirigeante.

Une petite fille studieuse

Je suis consciencieusement le chemin familial : bonne élève, baccalauréat scientifique et , "parce-que hors les sciences dures, point de salut", DEUG de biochimie et physiologie cellulaire avec, en vue, une maîtrise d'océanographie. L'absence de débouchés m'oblige à revoir la suite de mes études.

Une étudiante "rebelle"

Petit coup de pouce du destin, un conseiller d'orientation me propose de tenter le concours d'entrée à Sciences Po. Réaction familiale : "Ca donne quoi comme métier ?"
Option Economie et Finance, diplômée en 1989, je suis la vague et j'entre dans la finance d'entreprise.

La tête...

La lecture : une vraie "addict",
Le piano
La musique, classique de préférence, jusqu'à Gershwin, après, c'est au coup de coeur.

et les jambes,

La danse, parce-que je suis une fille !
La natation, parce-qu'il faut se dépenser !
La plongée sous-marine pour l'océanographie ! Mais pas pour l'eau chaude et les jolis poissons colorés... Etudiante, je plonge en mer d'Iroise, sur le site du naufrage de l'Amoco Cadiz, pour le Collège de France et les avocats en charge de la défense.

et les mains ?

Ce n'est pas une tradition familiale mais je suis une vraie manuelle.

Je dessine, je colorie, je colle, je plie...
Il y a quelques années, mon paon en boules de cotillon était encore exposé dans mon école maternelle.
A dix ans, je découvre Calder et tapisse mon plafond de mobiles.

Et par l'équilibre et la construction, on en vient à la couture.

Ca commence par des cartes, une aiguille en plastique et un fil de laine.
Puis je fais défiler mes poupées dans mes créations
Et j'accapare la machine à coudre de ma mère (qui déteste coudre) et je commence à créer mes vêtements.
Je n'ai plus jamais arrêté...

Mais ce n'est pas un métier !

Faut-il souligner que plus les années passent, plus la durée de mes missions raccourcissent ?

1990 - 1995 : Sola Optical
1995 - 1997 : Cargill - division Oilseeds
1997-1999 : siège de Cargill France
1999 - 2000 : AstraZeneca

L'attrait de la nouveauté et les défis compensent de moins en moins le rejet du fonctionnement des entreprises.

2001 : Consultant senior chez Apsia

Comment vais-je tenir jusqu'à la retraite ?

Je suis licenciée...

Mon dernier employeur m’invite à déjeuner :
il me rappelle que j’étais entrée dans sa société pour profiter des inter-missions pour créer mon entreprise.
Or, j’enchaîne les nuits blanches pour les prestataires, je participe à la conception de la communication du cabinet…
Bref, ma société, c’est mal parti. Donc il me « vire », et bien. Je l’en remercie encore, son avocat aussi.

Je suis au chômage...

J’intègre une structure d’aide à la création d’entreprise et je suis le cursus.
En 2004, je crée l’entreprise O.Création.

Mais, quid de mon ADN, de mon histoire… l’ANPE (c’était encore elle) ne prévoit pas Zakia* dans le cursus ! Et c’est bien dommage.

*https://www.facebook.com/SingularWayIdentite/

Un long tunnel

On dit souvent qu'une réussite n'est que le résultat d'une suite d'échecs. Si quelqu'un a un jour besoin d'une démonstration, qu'il m'appelle !
Sans vouloir me vanter, toutes les erreurs qu'un créateur d'entreprise peut faire, je les ai faites; et surtout celle de créer une entreprise pour fuir mon ancien métier.

En 2010, j'entame une lente remontée

Je rencontre un conseiller de la CMA, un peu dans l'espoir qu'on me dise de tout laisser tomber. Raté ! Il faut juste que j'ai un vrai projet. Je ne travaille plus contre, mais pour.
En résumé : quoi ? pour qui ? comment ?
Et dans la pratique 4 années de tests-essais et je recommence...

Trésya Couture

3 logos, 3 sites internet plus tard, un changement de nom pour trouver une identité (Trésya est mon deuxième prénom en béarnais) et une réconciliation : ni contre, ni pour, mais avec : études, expériences professionnelles et rêves.
Aujourd'hui, ça semble tellement évident : ma clientèle est constituée de femmes dirigeantes ou de femmes qui souhaitent le devenir; elles évoluent dans un milieu très codifié. Hors ce milieu, je le connais : j'ai fait les mêmes études que mes clientes, je parle le même langage, j'ai occupé le même type de postes. Je peux donc leur apporter la solution la plus adaptée à leurs besoins, avec un plus : leur permettre à travers le sur-mesure, d'exprimer leur personnalité, leur féminité et, quand elles le souhaitent, leurs rêves.

Une équipe au service des femmes dirigeantes

Moi qui explique à mes clientes l'importance de la posture, il m'a fallu du temps pour comprendre l'image que je renvoyais et que je devais la mettre en cohérence avec mon projet. Je ne suis pas une couturière mais une chef d'entreprise. Il me fallait donc une équipe : des artisanes d'exception, spécialisées dans la couture floue, la couture tailleur, la broderie, la parure de fils, l'image.

Une vraie stratégie de communication

J'ai identifié ma clientèle, ses besoins et comment y répondre. Il s'agit maintenant de me faire connaître auprès d'elle. Hors, "c'est la crise", "tout va mal"... Et pourtant, les règles du marketing évolue : il faut inverser le mode de fonctionnement, passer du marketing de la demande au marketing de l'offre et considérer la crise comme une source d'opportunités. En un mot, il s'agit de créer du désir et du rêve.

A la recherche de mes clientes

Au travers de la création de vêtements sur-mesure, Trésya participe à l'amélioration de la visibilité des femmes dans la société, particulièrement dans le monde du travail. Mon coeur de métier est d'inventer la nouvelle silhouette des femmes dirigeantes en leur donnant la possibilité de porter des tailleurs, qui restent le dress code de ces femmes, mais des tailleurs féminins, à leur image. Elles doivent pouvoir en finir avec le copié-collé du costume d'homme, à peine cintré, une jupe remplaçant le pantalon. Et ne parlons des couleurs, comment montrer son dynamisme habillées de gris "petite" souris !

Mes clientes viennent à moi

Tous les mois, j'organise au showroom les Executive Coffee and Tea by Tresya. J'y réunis des femmes, à qui j'ai expliqué l'importance de l'executive presence, autour d'un café, d'un thé et petits fours. J'y invite aussi des hommes dirigeants, qui renforcent ce discours, en expliquant l'importance de l'image lors des processus de recrutement. Ces rencontres permettent aux invitées de "toucher du doigt" mon métier et sa spécificité.
C'est à ces Executive Coffee and Tea que je vous propose d'inviter vos relations qui pourraient être intéressées par mes prestations.
La création d'un tailleur demande 80h, un mois et demi pour la cliente. Donc une relation intime s'établit : pour habiller, on commence par déshabiller. En face à face, un climat de confiance peut s'établir. Il est indispensable, avec le tact et la délicatesse, pour arriver à la conclusion de cette création.

Je ne vends plus, mes clientes m'achètent

Il existe tellement d'affinité entre le langage du vêtement et les qualités de mes clientes que je ne peux vous donner que quelques exemples :
- on dit d'un fil qu'il a une âme
- en langage technique le tombé d'un tissu s'appelle l'aplomb
- la plupart des tissus se coupe dans le droit fil pour en garder l'intégrité...
Ce sont ces qualités que vous pouvez leur offrir au travers d'un cadeau, pour une occasion exceptionnelle, ou pas : une promotion, un anniversaire, Noël, pourquoi pas ! C'est dans 3 mois...

Pour reprendre mes premiers mots

L'habit ne fait pas le moine, mais c'est à l'habit qu'on reconnait le moine.
Le tailleur ne fait certes pas la dirigeante, mais c'est au tailleur qu'on reconnait la dirigeante.

Et pour aller plus loin

A chaque femme, son vêtement
A chaque dirigeante, son tailleur... Mesdames, vous avez 20 secondes pour prendre le pouvoir, concevez et faites créer le tailleur Trésya qui vous y portera.